Lettre 41 – La disparition de la mémoire des femmes rapatriées d’Indochine

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Dans cette lettre, la journaliste Tiphaine Guéret nous écrit depuis le Cafi, la Cité d’accueil des Français d’Indochine, à Sainte-Livrade-sur-Lot. Dans ce camp, environ 1 500 personnes furent logées en 1956, après la guerre d’indépendance en Indochine. Des femmes et des enfants de colons français principalement. Aujourd’hui, il ne reste encore debout que quatre bâtiments, dont deux tombent en ruine. L’un d’entre eux va donc être transformé en musée dédié à l’histoire militaire de la France, bien loin de la mémoire des violences coloniales. Pourtant, les descendant·es de ces exilé·es semblent s’accommoder du projet. La journaliste s’interroge alors : comment trouver sa place dans des combats qui ne sont pas les siens ?