Lettre 47 – La disparition de l’odeur de mon violeur
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Dans cette lettre, la journaliste Pauline Ferrari tente une purification de l’air : celle de faire disparaître l’odeur de son violeur, de ses effluves de tabac froid, de bière tiède, et de parfum pour homme pas cher. C’est la tentative de guérir, par tous les moyens, en allant rencontrer celles qui ont réussi, qu’elles aient remplacé l’odeur par celle de la transpiration, d’autres corps, qu’elles l’aient noyée dans des bains de foule ou des cabinets de psychothérapie, qu’elles l’évacuent par l’art, le jeu ou la lutte. Après que la violence ait infiltré tous les pores, peut-on un jour revivre ? C’est une lettre intime qui se veut politique, pour penser l’après et panser les plaies.