Dans cette interminable lettre (la plus longue jamais écrite pour La Disparition), l’écrivain Raphaël Meltz s’adresse directement à Roberto Bolaño pour reparcourir, à ses côtés, les derniers mois de sa vie. Bolaño, malade du foie, en attente d’une greffe, est en train d’achever ce qu’il présente lui-même comme « une œuvre monstrueuse » : son dernier roman, 2666. Tombeau pour un écrivain et pour un livre devenus depuis, l’un et autre, mythiques – « nous vivons dans un désert d’ennui, un désert infini d’ennui qui commence à notre naissance et se termine à notre mort ».
Carte postale : Playboy.