Les prochaines lettres

N°44

par Hajar Azell

La disparition d’un écrivain de Tanger

Dans cette lettre, l’autrice Hajar Azell nous entraine à Tanger, sur les traces d’Abdelkader Chatt, le premier écrivain d’expression française au Maroc. Un auteur que l’histoire n’a pourtant pas retenu, son livre tombé dans l’oubli, presque totalement disparu de la mémoire collective. L’Histoire n’appartient-elle qu’à ceux qui réclament des lauriers ? Quelle place fait-on aux discrets, à ceux qui restent loin du bruit ?

N°45

par Sarah Roubato

La disparition de la judéité arabe française

Dans ce courrier, l’écrivain Sarah Roubato nous raconte la disparition de la judéité arabe française. Des Français d’Algérie de culture juive, qui naissent entre les crevasses des identités qui tremblent. Autour de la table de la grand-mère, trois générations de femmes se retrouvent pour raconter un morceau de cette histoire faite de silences transmis qui éclaire d’une lumière toute particulière l’actualité.

N°46

par Mourad Aerts

La disparition du vrai propriétaire de l’OM

Dans cette lettre, le journaliste Mourad Aerts, spécialiste de l’Olympique de Marseille, nous plonge dans un monde parallèle… celui de la #VenteOM. Une histoire qui voudrait que le club phocéen ait été vendu en secret à l’Arabie Saoudite et que son propriétaire officiel, Frank McCourt, ne serait qu’un écran de fumée. Quand les mécaniques du complot se mêlent au sport de haut niveau et à la ferveur marseillaise, la réalité disparait aussi vite que ces nouveaux propriétaires gonflés aux pétrodollars.

N°47

par Michel Gairaud

La disparition d’un journal pas pareil

Que reste-t-il d’un journal quand il disparait ? Dans ce courrier, l’ex-rédacteur en chef de feu Le Ravi, journal d’investigation satyrique marseillais, revient sur une aventure éditoriale qui aura duré deux décennies. Entre galères de tunes et franches réussites, c’est toute une histoire de la presse indé française qui se dessine. À l’heure de la concentration des médias, une lettre qui rappelle l’importance du pluralisme et de la presse libre.

N°48

par Pauline Ferrari

La disparition de l’odeur de mon violeur

Dans cette lettre, la journaliste Pauline Ferrari tente une purification de l’air : celle de faire disparaître l’odeur de son violeur, de ses effluves de tabac froid, de bière tiède, et de parfum pour homme pas cher. C’est la tentative de guérir, par tous les moyens, en allant rencontrer celles qui ont réussi, qu’elles aient remplacé l’odeur par celle de la transpiration, d’autres corps, qu’elles l’aient noyée dans des bains de foule ou des cabinets de psychothérapie, qu’elles l’évacuent par l’art, le jeu ou la lutte. Après que la violence ait infiltré tous les pores, peut-on un jour revivre ? C’est une lettre intime qui se veut politique, pour penser l’après et panser les plaies.

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