Les prochaines lettres

N°43

par Anthony Passeron

La disparition du village d’Anthony

Dans ce courrier, l’écrivain Anthony Passeron nous raconte la disparition du village de son enfance, dans les hauteurs de Nice. Ici comme ailleurs, on remplace les commerces par des caméras de surveillance et les rues se vident. C’est un village satellite de la grande métropole, ou plutôt satellisé par la grande métropole. On vient ici pour être au calme et dormir en paix. La vie disparait, alors on écrit pour dire qu’un jour, ici même, elle a existé.

N°44

par Hajar Azell

La disparition d’un écrivain de Tanger

Dans cette lettre, l’autrice Hajar Azell nous entraine à Tanger, sur les traces d’Abdelkader Chatt, le premier écrivain d’expression française au Maroc. Un auteur que l’histoire n’a pourtant pas retenu, son livre tombé dans l’oubli, presque totalement disparu de la mémoire collective. L’Histoire n’appartient-elle qu’à ceux qui réclament des lauriers ? Quelle place fait-on aux discrets, à ceux qui restent loin du bruit ?

N°45

par Sarah Roubato

La disparition de la judéité arabe française

Dans ce courrier, l’écrivain Sarah Roubato nous raconte la disparition de la judéité arabe française. Des Français d’Algérie de culture juive, qui naissent entre les crevasses des identités qui tremblent. Autour de la table de la grand-mère, trois générations de femmes se retrouvent pour raconter un morceau de cette histoire faite de silences transmis qui éclaire d’une lumière toute particulière l’actualité.

N°46

par Pauline Ferrari

La disparition de l’odeur de mon violeur

Dans cette lettre, la journaliste Pauline Ferrari tente une purification de l’air : celle de faire disparaître l’odeur de son violeur, de ses effluves de tabac froid, de bière tiède, et de parfum pour homme pas cher. C’est la tentative de guérir, par tous les moyens, en allant rencontrer celles qui ont réussi, qu’elles aient remplacé l’odeur par celle de la transpiration, d’autres corps, qu’elles l’aient noyée dans des bains de foule ou des cabinets de psychothérapie, qu’elles l’évacuent par l’art, le jeu ou la lutte. Après que la violence ait infiltré tous les pores, peut-on un jour revivre ? C’est une lettre intime qui se veut politique, pour penser l’après et panser les plaies.

Les lettres publiées